Triathlon S de La Baule (1h20'19'')
Dimanche 25 septembre 2016 : Quelques secondes de trop... Je visais moins de 1h20 mais finalement ce dernier RDV de l'année m'a conforté sur pas mal de points.
La Baule, c'est la Grand-Messe du tri. 6000 participants sur 2 jours, une orga sans faille, une ville qui se met en quatre depuis presque 30 ans. Chapeau.
Evidemment, il y a du monde partout mais c'est très fluide et puis ça me rappelle à jamais que j'ai découvert le triathlon ici en 2010... 11 mois plus tard je bouclais mon 1er IM.
Ce matin, c'est donc avec le sourire que j'écrase le réveil à 7h. Petit Dej' à base de Muesli. On charge tout et c'est parti, en famille, pour 30' de voiture. Stationnement sans soucis. Navette gratuite pour rejoindre le remblai et, malgré la fouille de tous les sacs pour raison de sécurité (avec nos militaires bien en évidence), ça traîne pas trop. Je m'installe, enfile ma combi et rapidement, c'est l'heure du briefing. On est 1200 sur le front de mer !!!
Natation (500m) : La catastrophe. Sans entraînement depuis des mois, j'imagine pas des miracles mais à peine dans l'eau, je commence un crawl-polo pour m'orienter au mieux malgré de grosses vagues... et vlan... mes lunettes sont éjectées par un bras (ou une jambe) qui traine. Je manque de les perdre complètement. Les remettre au milieu de la baston est vraiment compliqué et je ne vous parle pas de ma nage qui suit. Minable. Je reste donc au chaud avec la masse et j'attends la plage. Je sors de l'eau un peu dépité après 12'30'' environ.
T1 : Pour ceux qui connaisse La Baule, les transitions sont longues. Il faut remonter la grande plage et retrouver son vélo dans un parc qui mesure sûrement 500m. C'est long ! Ensuite, rituel immuable : on enlève la combi, on s'équipe pour rouler, et on court à côté de son vélo jusqu'à la sortie du parc. C'est aussi un peu (beaucoup) la cohue (natation + T1 = 18'05).
Vélo (20km) : Le bon jour. Sur le remblai, les 4 premiers km consistent à s'extirper de l'immense peloton dans lequel je me trouve. Ca se passe bien. Les jambes sont très bonnes. Le compteur grimpe tranquillement. Une fois dans la ville intérieure puis dans la campagne, j'accroche un premier, un second mais surtout un troisième wagon de 8-10 coureurs avec qui on bosse très bien. La moyenne s'envole. On remonte des paquets de cyclistes qui tentent de prendre notre train en marche. Retour au parc. Les 20km m'ont paru très rapide (j'ai repris 157 places).
T2 : Rebelote... il faut rouler en file indienne sur 500m (et très lentement) pour enfin poser le vélo. Ensuite, retrouver son emplacement et son sac. Poser le vélo. Changer de chaussures et... refaire 500m dans l'autre sens pour sortir du parc à vélo et commencer la càp. Ouf ! (Vélo + T2 = 39'44'').
Càp (5km) : Après 200m de doute, je sens que mes jambes ne rechignent pas à la tâche. J'avale le 1er km en 4'10''. Je double pas mal de monde et ça me motive. Petit coup de moins bien au demi-tour. Il commence à faire chaud. L'arrivée n'est plus très loin. J'accélère dans les derniers hectomètres... et je me prends un carton jaune pour avoir ouvert mon trifonction sous le sternum... L'arbitre est pointilleux sur le coup mais ça ne me ralenti pas. Je coupe la ligne après avoir remonté 43 places et avec le sentiment du devoir accompli malgré les 1h20' révolus ( càp = 22'29'' - allure 4'29''/km). C'est quand même plus de 12' de mieux qu'en 2010 !
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